L’homme appartient-il encore à la nature?
Le monde humain s’est construit sur la maîtrise technique et morale de la nature : l’urbanisation a étendu nos villes sur de vastes territoires, l’industrialisation a exploité toutes sortes de ressources ; l’éducation, les mœurs, le droit se sont efforcés de discipliner ce qu’il y avait d’instinctif en nous.
Pourtant, à la fois fragile et menaçante, la nature représente aussi une limite à l’extension du pouvoir de l’homme, un idéal qui l’incite au retour aux origines, qui nourrit le rêve d’une harmonie avec des forces qui le dépassent.
La nature est à ce point ambivalente que l’homme en a fait aussi un argument de vente avec l’expansion du marché du Bio.
Depuis des siècles l’homme n’a eu de cesse d’imposer ses propres normes à la nature.
Le monde humain s’est construit sur sa conquête et sa maîtrise technique et morale: l’urbanisation a étendu nos villes sur de vastes territoires, l’industrialisation a exploité toutes sortes de ressources; l’éducation, les mœurs, le droit se sont efforcés de discipliner ce qu’il y avait d’instinctif en nous.
Pourtant, à la fois fragile et menaçante, la nature représente aussi une limite à l’extension du pouvoir de l’homme, un idéal qui l’incite au retour aux origines, qui nourrit le rêve d’une harmonie avec des forces qui le dépassent.
La nature est à ce point ambivalente que l’homme peut en faire un argument de vente avec l’expansion du marché du Bio.